Montagne Ourane-Douchè
La montagne Ourane-Douchè (gora Ourane-Douchè) est un monument naturel situé à la frontière du Parc National Zakamenski, de la région Tounkinski et de la Mongolie. Ancien volcan éteint, la montagne Ourane-Douchè signifie en bouriate « enclume intelligente ». Elle couvre la partie supérieure de la vallée des rivières Djida, Khokhiourta et Boutou-Djida, Zoune-Morine et Oukha-Gol. De nombreuses cascades se trouvent sur ces rivières. Les rivières Zoune-Morine et Djida attirent les personnes amatrices de kayak et de rafting. Selon la légende, certains jours du calendrier lunaire, sous la protection du feu, la montagne fait descendre 99 forgerons célestes pour un concours de maîtres forgerons.
Cette montagne s'étend de façon spectaculaire au-dessus du terrain environnant et a une petite surface plane. De loin, ses contours ressemblent vraiment à une enclume. Une légende raconte que Gengis Khan a ferré son cheval sur cette montagne.
La fraîcheur de la nature intacte de la région Zakamenski subjugue tous ceux qui ont la chance de découvrir ces lieux. La montagne Ourane-Douchè est une attraction particulière, sur laquelle de nombreux contes et légendes sont énoncés.
Parfois, jusqu'à l'aube, les voyageurs solitaires ou les passagers romantiques ne peuvent pas détacher leurs yeux de la lueur pourpre et rouge qui se dégage autour de la montagne. Ils disent que c'est le forgeron céleste – son esprit est descendu du ciel pour se livrer à son passe-temps favori – la joaillerie et le forgeage. On croit que les êtres célestes transmettent leurs compétences uniquement à l'élite. Seuls les plus dignes reçoivent l'initiation du maître. Selon une croyance, la famille des forgerons était et est plus forte et plus puissante que celle des chamanes. Zakamenski est appelée la montagne extraordinaire, l’enclume, « coeur » des montagnes et se doit d'adorer les êtres célestes à cet endroit sacré.
La première réunion du comité d'organisation de l’association littéraire de la région a eu lieu à la fin de l’année 1967 dans le journal « Ajalaï toug » (« Bannière du travail »), qui fut suivie par Ayoucha Donoev, Tsybikjap Naïdanov, Sanja Tabdaev, Badma Choïdo-kov, Mèls Sambouev, et la séance fut dirigée par les anciens journalistes : Damdine Ayoucheev, Choïdone Bakcheev et Mikhail Gontchikov. Il a été décidé de créer un groupe littéraire pour la région, appelé « Ourane-Douchè », reliant ainsi le groupe littéraire à la montagne sacrée légendaire Ourane-Douchè. Cela sous-entend non seulement « enclume intelligente », mais aussi « la forge des écrivains et des poètes ». Le premier numéro d'« Ajalaï toug » sous la rubrique « Ourane-Douchè » fut publié le 9 janvier 1968. Cette date est le jour anniversaire du groupe littéraire.